Le taux de chômage devrait rester inchangé à son plus bas niveau depuis 17 ans, soit 4,1%. Les économistes s'attendent à voir s'il y a un coup de pouce à la croissance de l'emploi grâce à la réduction d'impôt de $1,5 milliard de l'administration Trump, adoptée en décembre lors de la révision la plus importante du code fiscal en 30 ans. La réduction du taux de l'impôt sur les sociétés passe de 35% à 21%, le Président Donald Trump et ses collègues républicains pensent que cela pourrait aider à créer plus d'emplois et stimuler la croissance économique. Apple et 6 autres entreprises ont annoncé des plans pour ajouter environ 37 000 nouveaux emplois, en réponse aux réductions d'impôts fin de janvier. A l'autre extrémité du spectre, le taux de croissance de l'emploi ralentit au fur et à mesure que le marché du travail se rapproche du plein emploi. Les entreprises signalent des difficultés à trouver des travailleurs qualifiés et spécialisés, ce qui, selon les économistes, va forcer certains à augmenter de manière significative les salaires en concurrence pour une main-d'œuvre rare. La rémunération horaire moyenne devrait avoir augmenté de 0,3% en janvier après un gain similaire en décembre. Cela ferait passer la hausse de la rémunération horaire moyenne en glissement annuel à 2,6% contre 2,5% en décembre. La croissance annuelle des salaires reste inférieure aux 3% qui, selon les économistes, est nécessaire pour pousser l'inflation vers l'objectif de 2% de la Réserve Fédérale, l'optimisme ayant été rapporté mercredi par les officiels de la Fed. Les décideurs, qui ont voté pour maintenir les taux d'intérêt inchangés, ont décrit le marché du travail comme ayant «continué à se renforcer» et l'activité économique «progressant à un rythme soutenu». Les marchés financiers américains prévoient une hausse des taux en mars.
1er rapport sur l'emploi américain de 2018
Analyses quotidiennes - 02/02/2018
par Stéphane Ceaux-Dutheil