Le SP500 a furtivement touché les 3000 points la semaine dernière, avant de consolider en raison des bons chiffres de l’emploi américain. Ils ont pour le moment modérément déçu les investisseurs qui se demandent si la Banque Centrale américaine (FED) aura toujours besoin d’être aussi accommodante. Pour le moment rien de vraiment grave, le sentiment haussier reste fort, à 74.6% sans être encore excessif et la volatilité via l’indicateur VIX toujours résistant sur des niveaux extrêmement bas. Les interventions de Jérôme Powell ces trois prochains jours seront scrutés à la loupe, pour voir s’il infléchit ou pas sa position « dovish » d’il y a 15 jours. Techniquement, pour vraiment commencer à s’inquiéter il faudrait une rupture de 2935 points. Au-dessus de 3000 points, l’indice trouvera vite une résistance vers 3050 points. On sent le marché plafonner, mais excessivement résilient en attendant les premiers résultats du T2 des entreprises américaines.