C'est l'atout le plus sensible lié à la catastrophe imminente en Syrie. Le prix augmente régulièrement depuis l'attaque au gaz Sarin la semaine dernière par les combattants syriens-russes contre leurs opposants rebelles. Ceci est strictement une réaction psychologique du secteur pétrolier, car la Syrie n'a pas de gisements de pétrole importants. Les champs saoudiens ne sont pas susceptibles d'être touchés ni ceux de l'Irak, voisin de la Syrie. Indépendamment de la géographie, les marchés sont très inquiets et proposent des prix élevés. Comme il est naturel dans de telles circonstances, nous prenons des positions pour des expirations à très court terme, à l'heure et en fin journée. Pas plus tard. Alors que nous prions tous, la situation peut se calmer de manière significative suite au geste décisif de la part des alliés, comme supprimer le dictateur une bonne fois pour toutes, et que Poutine soit damné. De plus, il pourrait s'agir d'une réaction peu concluante qui n'affecte pas le régime de façon existentielle et qui calme également les marchés. Nous cherchons à tirer nos bénéfices du pétrole aujourd'hui à un niveau entre 67,90 - 69,50 avec un ordre de stop loss entre 66,63 - 65,55. Ça va être un tournant brutal pour le secteur pétrolier dans les prochains jours. Gardez bien vos yeux sur la route et vos mains sur le volant.
La menace en Syrie plane au-dessus des marchés
Analyses quotidiennes - 12/04/2018
par Stéphane Ceaux-Dutheil