Le pétrole (brut léger américain) a perdu près de 45% au dernier trimestre 2018. La baisse de la croissance mondiale annoncée pour 2019 et 2020 a été à l’origine de ce puissant repli. La baisse de la production de pétrole en janvier par l’OPEP et ses alliés, et la reprise des marchés via l’impulsion « dovish » des banques centrales ont permis une reprise de l’or noir. L’évolution du pétrole et des marchés sont très corrélés depuis octobre dernier. L’accélération haussière de deux dernières semaines est probablement due à l’amélioration des PMI en Chine. Le Crude Oil arrive dans une zone très importante entre 64/$65. Cette zone correspond à l’inversion de momentum haussier et à l’accélération de la baisse fin octobre 2018. Passer au-dessus de ce niveau serait très positif mais cela remettrait également l’économie mondiale en porte à faux. Un pétrole cher n’est ni bon pour les particuliers ni pour les sociétés. La croisée des chemins est proche, les prochaines semaines seront cruciales.