Malgré la forte dose de doutes qui pèse sur la possibilité de la signature d’un accord, la confiance qui prévaut sur un contrôle de la production de pétrole a suffi pour pousser les contrats à terme sur le pétrole brut Brent à leur plus haut point depuis le 31 octobre. Des rumeurs selon lesquelles l’Iran et la Russie apporteraient leur accord à des mesures visant à réduire ou à limiter la production ont suffi à créer un engouement soutenu pour le Brent, qui s’élève en conséquence à environ 12,50%, bien au-delà des dépressions de la semaine dernière. Néanmoins, malgré la forte dose d’optimisme autour de la réunion de l’OPEP de Vienne, il y a encore plusieurs données inconnues qui pourraient mettre terme à ce climat passager. L’obstacle principal qui se tient sur le chemin d’une concrétisation de tout accord demeure la mise sur pied d’un mécanisme d’application en mesure de veiller à ce que les quotas ne soient pas dépassés. Sans réponse à cette question cruciale, cette reprise des prix peut s’avérer comme uniquement passagère.
L’éventualité d’un quota fait grimper le pétrole
Analyses quotidiennes - 22/11/2016
par Stéphane Ceaux-Dutheil