L’indice parisien sort d’une semaine d’attentisme et c’est un peu normal après une forte reprise liée une fois encore aux anticipations des politiques monétaires très accommodantes de la BCE et de la FED. On pourrait même dire que c’est le seul catalyseur de hausse possible dans les prochaines semaines. S’il n’y a pas d’avancées sur le commerce ce week-end, et si les résultats d’entreprises du deuxième trimestre courant juillet sont impactés par la guerre commerciale, seules les banques centrales pourront éviter un scénario comme celui du dernier trimestre 2018. Techniquement, le CAC40 reste non loin de son point haut annuel, à 5600 points. Il ne sera pas facile à déborder sans une vraie dynamique imposée par Wall-Street et les banques centrales. A contrario, on suivra attentivement le niveau 5330 points car passer en-dessous pourrait nous ramener vers le point bas de juin, à 5150 points.