L’indice parisien évolue toujours dans d’étroites limites et reste surtout incapable pour le moment de déborder son plafond de verre (3600/3650 points) en place depuis plus de deux ans de dividendes non réinvestis. Malgré quelques catalyseurs haussiers comme les nouveaux sommets historiques sur les indices américains et la satisfaction de la remplaçante de Mario Draghi jugée presque plus « dovish » que lui, la semaine dernière le marché a fluctué dans d’étroites limites. La publication des résultats trimestriels va probablement décanter la situation. La première zone qu’il faudrait rompre pour voir une correction baissière s’engager en direction de 5430 points est située entre 5500 et 5550 points. Pour trouver un vrai relais haussier et forcer la gestion indicielle à acheter des valeurs délaissées (les bancaires, Carrefour, Edf, Air France…), il faudrait un débordement de 5650 points. Même si l’écrasement de volatilité fait ronronner l’indice pour le moment, la situation peut très vite changer…