A deux, c’est mieux

Il y a encore dix ans, le mot « numérisation » vivait sa vie de célibataire tranquille. Des hauts, des bas. Une vie un peu monotone, certes, mais stable, en fin de compte. Puis vint 2017. « Numérisation » a trouvé une partenaire sur son chemin : la « digitalisation ». Lui a-t-on vraiment laissé le choix ? Présentations forcées, raconte-t-on. Sous l’effet de nouvelles politiques publiques destinées à promouvoir les nouvelles technologies, autorités et institutions ont commencé à presenter leur petite dernière, la « digitalisation ».

Toujours est-il que les deux tourtereaux ont appris à se connaître, à s’apprécier. Depuis quatre ans et jusqu’à ce printemps, les courbes de la « numérisation » et de la « digitalisation » s’enlacent et ne se lâchent plus d’une semelle. Les confinements de 2020 les ont encore rapprochés. Les entreprises technologiques semblent voir cela d’un très bon œil, au regard de leur résultats boursiers. L’économie de la « distance » est-elle là pour durer ?

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