Luxe : quand l’aiguille perce la bulle

Achetée 30.400 euros, vendue 416.000 euros. La très belle montre bleue acier Patek Philippe 5711, modèle rare, s’est vendue plutôt correctement cet été, sur le rocher de Monaco. Joli final, pour un modèle lancé en 2006 et qui représentait selon le patron de la marque Antiquorum une trop importante part des modèles en acier, alimentant une bulle spéculative dans ce secteur de l’horlogerie.
Et d’une aiguille à l’autre : le site spécialisé dans la montre « watchpro » se demande si la marque de renom Rolex vit elle aussi les instants magiques d’une bulle, à la faveur d’un « Revenge spending », qui désigne la tendance dépensière liée à une économie post-Covid. « La pandémie a accéléré cette tendance car l'argent qui aurait pu être dépensé pour des vacances coûteuses, des repas à l'extérieur et d'autres friandises, était disponible pour être dépensé ailleurs. Et pourquoi ne pas vous faire plaisir avec une montre de luxe ? ». Une montre, pour rattraper le temps perdu.
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